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25. März 2010 4 25 /03 /März /2010 23:14

18 - 25 mars (10ème et dernière semaine)


Puisqu’il avait eu des gros orages pendant 2 nuits, le 18 mars il faisait enfin un peu plus frais à Rio de Janeiro. Mais les 25 degrés et un voyage en bus avec de l’air conditionnée exagérée, ont provoqué un gros refroidissement chez Rolf. Avec des Alcacyl et Rhinopront il a guéri et à partir le 20 mars il faisait de nouveau plus de 30 degrés (le 23 mars 38 degrés à l’ombre). Pendant la journée c’est très pénible, mais les promenades le soir avec 26 degrés sont très agréables.


Mais nous avons un problème avec les linges de plage mouillés et d’éventuelles lessives à la main. Avec cette humidité extrême de l’air ils sont “presque secs” après 2 jours. Plusieurs T-shirts sentent la vieille lavette et nous les avons mis dans un sac en plastique en espérant de pouvoir les “sauver” avec une lessive à 60 degrés dans notre bonne machine à laver à la maison. Même le tissu de ma trousse de toilette a maintenant des taches de moisissure!


Notre voyage se poursuivait le long de la “côte verte” de Rio de Janeiro à Sao Paulo et nous amenait à Angra dos Reis. Le long de cette côte, où les Brésiliens ont leurs bateaux et maisons de vacances, tout coûte le double qu’ailleurs.


A cause de ça nous sommes bien mal tombés 2 fois avec nos réservations par internet dans le segment des prix habituels. La première Pousada était dans un magnifique jardin avec accès à la mer et une merveilleuse vue sur la baie. Mais sans voiture, nous devions marcher 40 minutes le long d’une route pas agréable pour arriver à un restaurant. De plus on nous déconseillait de marcher sur cette route la nuit. La chambre qui correspondait à notre prix que nous voulions dépenser, nous ne savons pas si c’était une cave transformée ou un réduit à balai. Nous y sommes restés seulement 2 nuits.


Ensuite Paraty
- nous aurions pu nous l’imaginer! La vieille ville entière est déclaré monument historique et ça grouille de touristes du vendredi au dimanche soir. Notre Pousada était idéale pour les jeunes touristes (sac à dos). Nous avions la seule chambre pour 2 personnes. Tous les autres chambres avaient lits superposées jusqu’à 8 personnes par chambre. L’après-midi et le soir il y avait de la musique jusqu’après minuit dans la cour et évidemment avec des discours, cris et rires. Ceci nous faisait plaisir pour les jeunes, mais nous-mêmes étions pas à notre aise. Il faut quand-même admettre que les journées étaient superbes puisque la Pousada est directement au bord de la plage.


Mais ensuite nous avons choisi un peu plus sélectivement et des hôtels un peu plus chers avec beaux jardins.


Et de nouveau, pour la énième fois, le Chauffeur de taxi ne voulait pas nous amener à notre hôtel et il nous suggérait un hôtel “bien meilleur” qu’il connait. Nous devions chaque fois insister que nous avions déjà une réservation par internet. Le même topo quand ils devaient nous mener de l’hôtel à la station des bus. Par hasard ils avaient du temps de nous conduire à la ville de notre prochaine étape. De Parati à Ubatuba il nous aurait demandé 140 RS pour les 80 km. Le bus coûtait 10 RS pour les deux (6 CHF). D’accord, le bus est exagérément bon marché, mais le taxi aurait fait son bénéfice pour la semaine.


A Ubatuba
nous avons encore une fois profité de la plage. C’était la région des plages que mon fils Alain, Laetitia et le petit Théo m’avaient fait découvrir il y a quelques années. Je ne savais pas qu’un jour j’y retournerais et j’ai eu beaucoup de plaisir.


Samedi c’était un drôle de sentiment de savoir que mon fils Patrick volait avec sa famille au dessus de nous. Il faisait escale à Sao Paulo pour aller à Chile, mais évidemment nous ne pouvions pas nous voir. Je suis contente pour Jocelyn qu’elle peut revoir sa famille et amis. Et comme ils vivent au nord de Chile ils ne souffrent pas du tremblement de terre qu’il y a eu fin février.


La “côte verte” est une chaîne de montagnes le long du littoral et puisqu’il pleut souvent pendant environ 1 heure, il y a tout qui pousse. Les montagnes sont couvertes d’une végétation épaisse jusqu’au bord de la mer et il y a partout des bananiers en bordure des forêts (les vagabonds ne devraient pas mourir de faim ici). Sur les arbres poussent et fleurissent des orchidées. Si on s’assied tranquillement à quelque part on voit toute sorte d’oiseaux et des colibris. Mais les maisons supportent mal ce climat chaud et humide. Les murs sont gris-noirs et sur chaque bord ou dans chaque fente poussent la mousse et des fougères. Ceci leur donne souvent un aspect sinistre, délaissé ou délabré.


Cette côte est très “effilochée” avec d’innombrables îles et îlots. Pour cela on n’a jamais vraiment la vue sur la mer ouverte quand on se promène à la plage.


Pour les 2 dernières nuits de notre voyage, du 26 au 28 mars, nous avons déjà réservé une chambre dans un hôtel IBIS à Sao Paulo
. Nous avons envie de découvrir encore une autre partie de cette méga métropole. C’est ici que nous avons commencé notre voyage en janvier.

Et là, la poubelle recevra enfin mes sandales maxi-usées, mes schlaps que le chien au Paraguay avait rongé et quelques sous-vêtements qui commencent à avoir des trous à force d’être lavés à la main.

Que Rolf a porté nos walking-sticks dans sa valise pendant 10.5 semaines, sans que nous puissions les utiliser, nous énerve. Il faisait toujours trop chaud et humide pour des promenades sérieuses dans la nature et en outre, ici il n’y a pas des “sentiers pédestres”. Au Brésil on se trouve dans des quartiers d’habitation, dans une forêt vierge ou bien sur des champs avec fil de fer barbelé et des chiens de garde. Nous utiliserons nos bâtons de nouveau pour aller prendre le café à la Hochwacht au dessus du Ringgis, le dimanche matin.


Ce blog est fini maintenant. Nous avons notre vol de retour qui arrive le 29 mars au soir à Zurich. Là nous découvrirons si nos anoraks montrent des signes de moisissure après avoir voyagés au fond de notre valise pendant 10.5 semaines à travers un climat humide.


Encore quelques “curiosités” ou nouvelles


Quand Rolf avait passé quelques heures à la plage, se prélassant sur le sable et en nageant dans la mer, il avait des boutons sur les 2 jambes et le corps. Ca ne démangeait pas, mais nous ne savons si c’étaient des espèces de puces de sable, quelque chose dans l’eau ou bien une réaction aux médicaments contre la grippe.


Si on commande dans un restaurant au Brésil une Limonade Suiça (limonade suisse) on nous sert du jus de citron dans de l’eau sucré.


On se rappelle que j’avais un problème avec le Maniok (ou manioque? Aipim au Brésil). Stella du Paraguay m’a envoyé un e-mail, qu’elle a effectivement entendu que le maniok rendait un “peu bête”. Je vais donc m’abstenir de continuer d’en manger, déjà que l’âge ronge ma cervelle…. Merci Stella pour ta réponse.


Un jour que nous étions mangé dans une petite ruelle (à Rio de Janeiro), nous trouvions la nourriture excellente, le local sale, la table collante et à la fin du repas il y avait un cafard écrasé qui restait sur le bord de l’assiette de Rolf. Le patron nous a bien recommandé de revenir manger dans son restaurant le lendemain.


A Iguazu, Rolf a posé ses sandales (qui sentaient les pieds) sur le rebord de la fenêtre au 4ème étage. Une des sandales est tombée sur un rebord plus bas et l’autre, nous l’avons mis à la poubelle. Quand nous avons quitté l’hôtel, le portier nous a couru après avec les sandales à Rolf. Nous les avons ensuite définitivement jeté à la station des autobus.


Pendant ce voyage nous nous sommes étonnés que presque tous les hôtels remplacent les ampoules par des “ampoules économes” (je ne sais pas le mot en français). Il semble que c’est un phénomène qui se répand partout dans le monde. Aussi les zones sans fumé dans les restaurants, magasins, hôtels et locaux publiques semblent pas donner autant de discussions qu’en Suisse. Nous ne savons pas depuis quand c’est en vigueur ici, mais il y a des autocollants partout et le gens respectent la directive. Il faut admettre qu’ici il fait chaud et beau pendant tout l’année.


Nous avons maintenant vécu dans 26 hôtels de catégories différentes et nous nous sommes bien amusés (peu étaient affreux, mais quelques uns étaient magnifiques). C’est la conséquence quand on réserve par internet, les descriptions et les photos ne correspond pas toujours à la réalité.

Mais maintenant je me réjouis de pouvoir de nouveau cuisiner moi-même et nettoyer mes chambres moi-même. Et Rolf et moi nous réjouissons de retrouver le calme et la belle vue du Ringgis. Naturellement aussi de retrouver des voisins et amis qui parlent français ou suisse-allemand. Nous n’avons pas vraiment appris à aimer le portugais qui a une prononciation tellement différent de l'écrit!

Pendant les presque 3 mois nous avons eu à peine 3 fois des légumes chauds sur nos assiettes. Ici tout est préparé en salade (les légumes cuits sont servis froids en salade). Curieusement ils servent avec chaque plat du riz (et un bol de haricots noirs). Qu’on commande la viande avec des pommes frites ou des pâtes, il y aura de toute façon un plat de riz servi avec.


Dans le magnifique jardin d’un hôtel qui avait la plaque “monument historique” j’étais étonnée de voir fleurir une azalée entre les strelitzia, bananiers, palmiers et autres fleurs tropicales. Chez nous les azalée fleurissent au printemps quand il fait encore froid, n’est-ce pas?


Evidemment qu’avec ce climat il y a beaucoup de moustiques et ils trouvent mes jambes et bras “à croquer” malgré le spray anti-brumm. Ca démange. Rolf se fait piquer et rien le démange. Injuste!!!!


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  • : Blog de poncioni
  • : le voyage à travers le Brésil du sud et le Paraguay de Rolf et (pour fuir le froid et la neige en Suisse)
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