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12. März 2010 5 12 /03 /März /2010 02:05
4 - 10 mars

 Maringa - Ourinhos - Campinas - Barra Mansa

 (Cette fois avec du retard pour le blog en français, mais je n’ai plus tellement l’habitude et la traduction a pris du temps. De plus excusez les fautes, mais depuis 8 ans revenu en Suisse allemande - le français se perd...)

 Maintenant, 6 mois après l’opération de la jambe à Rolf (scier le tibia, le reassembler dans une autre position à l’aide de plaques), nous remarquons que Rolf ne boîte plus, sauf quand il est fatigué. Mais maintenant il n’a plus de douleurs. Il faut donc compter 6 mois après une opération de ce genre et pour nous c’est évidemment un évènement important que je devais noter dans notre journal! 

Nous sommes heureux d’avoir décidé de revenir par l’intérieur du pays (de Iguaçu - Rio de Janeiro). Fin janvier, quand nous allions depuis Sao Paulo vers l’ouest le long du littoral nous voyions que des montagnes raides. Ici, dans l’arrière-pays le paysage est ondulé et il y a de nouveau des énormes champs à perte de vue. Souvent pendant des kilomètres toujours les mêmes cultures: Soja, Maïs, Canne à sucre, Bananes et plantations de Café. Entrecoupés par des grandes troupeaux de vaches. Avant, disent-ils, ils plantaient aussi du coton, mais ces plantes sont très délicates.

Sur les champs des troupeaux de vaches, qu’on ne laboure pas, il y a partout des termitières jusqu’à 1 m de haut. Nous nous demandons si c’est une plaie? En tout cas on ne voit plus aucune cabane ou maison en bois ici et j’ai vu des montants de portes complètement vidés et il ne reste qu’une pelure de bois et peinture.

Après Maringa nous étions 2 jours à Ourinhos. Une petite ville perdu dans les grandes plaines. Nous sommes descendus au “Palace hotel”. Un hotel moyen mais nouvellement rénové à des prix acceptables (52 CHF/nuit, chambre double avec 2 petit-déjeuners buffet). Mais les employés se sont donnés tellement de la peine qu’on s’y croyait vraiment dans un palace. Là, dans cette petite ville nous avons trouvé des prix plus bas qu’ailleurs et même le prix de l’internet-café était de 50 ct / heure! Le dîner au buffet self-service était d’environ 4 francs.

Dans cette ville de campagne j’ai aussi trouvé quelques magasins avec tout ce qu’on désire pour tricoter, broder, crocheter et coudre. J’avais prévu de tricoter ou crocheter quelque chose pendant ce voyage, puisque à la maison je manque de temps. Mais avec ce temps chaud et humide je pense que les aiguilles et la laine me colleraient plutôt désagréablement aux mains et j’ai seulement regardé la laine, les fils et étoffes avec envie. Naturellement que la vendeuse s’est de nouveau donnée beaucoup de peine, et parce que je voulais être agréable j’ai, avec de la peine, réussi à dire une phrase en portugais. Sa réponse était une telle avalanche de paroles que Rolf et moi restions muets. Nous pensons qu’au futur nous dirons d’entrée “nous ne comprenons pas le portugais” . Quest-ce que le Paraguay était plus facile avec leur espagnol!

Ensuite nous continuions de nouveau en bus. 6 heures jusqu’à Campinas. Nous avons vu que nous nous approchions de nouveau de la Megametropole Sao Paulo. De chaque côté de la route il y avait les grandes usines et représentations de toutes les grandes marques d’automobiles, des entreprises européennes et américaines ainsi que les grands de l’industrie pharmaceutique. Puisque nous arrivions à Campinas le samedi soir, nous nous promenions le dimanche dans des rues désertes avec des magasins fermés (fermés avec les rideaux de fer, donc aucune belle vitrine à voir). Mais dans le parc de la ville il y avait quelque installation qui ressemblait à un zoo et quelques animaux mignons qui se promenaient librement ont volé les cacahuètes à Rolf.

 Déjà au Paraguay j’ai mangé des racines de Maniok et Rolf et moi avons trouvé qu’elles étaient meilleures que des pommes de terre. J’y ai acheté quelques’unes et les ai cuit moi-même pour voir si ça réussit. Ici au Brésil je me suis aussi toujours servi de maniok (manioque en fraçais??) Mais maintenant j’ai lu dans internet que les racines de Maniok devaient être râpés, lavés, séchés et ensuite moulus pour obtenir une farine. Toute cette procédure afin que la “Blausäure” (au secours en français… mais c’est toxique) peut s’évaporer. Je me demande si le Maniok qu’ils mangent est une nouvelle sorte ou bien si on prend le risque pour une quantité limité de ce poison? Dommage, je me demandais déjà où je pouvais m’en procurer en Suisse. Est-ce quelqu’un sait si c’est toxique ou pas? (Peut-être Rolf Herma ou Stella au Paraguay s‘ils lisent ces mots?)

 Les semaines à venir, je pense que je devrai prendre une décision importante. Chaque fois que nous avons une salle de bains avec grande fenêtre, je vois que j’ai des cheveux blancs qui poussent. Est-ce nouveau ou déjà l’été passé? J’ai donc la grande question à me poser, si je veux vieillir tranquillement et devenir une gentille petite grand-maman ou bien si je me teins les cheveux et joue à la retraité active qui tente de rester jeune (mais colorier les cheveux donne tellement du travail puisque ça doit se faire tous les mois pour les racines qui repoussent blancs). Est-ce que des mèches seraient une quasi solution pour ma décision?

 Lundi nous reprenions la route. De Campinas à Barra Mansa le bus a passé par Itatiba. Mon fils cadet, Alain, y avait travaillé pendant un an sur un projet pour Bobst (ici Bobst Brasil). Puisqu’il y vivait avec sa femme et le petit Théo, je les avais visité à l’époque. Malheureusement, cette fois, nous n’avons pas vu l’usine en passant par Itatiba

Jusqu’à Barra Mansa nous avions au sud, entre nous et l’Atlantique, une chaîne de montagnes et au nord, au-delà de la grande pleine une autre chaîne de montagnes très hautes. Il semble que cette plaine est très fertile, il y a beaucoup de rizières. De temps en temps il y a des collines et là, les vaches broutent entre les nombreuses termitières. Entre Sao Paulo et ici (à 2 heures de Rio de Janeiro) les villes se suivent et le long de la route il y a presque ininterompu des maisons.

Après toute la pluie que nous avions au début de notre voyage, nous devons quand-même mentionner que, pendant les dernières 4 semaines, nous avions seulement 3-4 fois de la pluie. Le temps idéal pour voyager. Mais à Barra Mansa nous trouvons la rivière pleine à rasbord (Rolf estime que cette rivière est environ le double que l’Aare à Berne). Dans le journal je lis qu’il y a eu des forts orages, dans l’arrière-pays. La quantité de pluie tombée de samedi à dimanche serait celle qui est attendu pour tout le mois de mars. C’est pour cela que nous voyons des arbres et buissons qui passent devant nous sur l’eau. Il y a de nouveau eu des éboulements et des morts. Mais quand on voit comment ils construisent n’importe comment à flanc de collines…

Barra Mansa est une petite ville construit le long de la rivière et la rue principale est pleine de petites magasins. Dommage que nos valises sont pleines (ou trop petites). Plusieurs fois par jour il y a un train marchandise avec plus de 50 wagons qui passe. Il mène du minerais de fer et charbon et en passant il fait siffler sa locomotive plusieurs fois à un niveau de son qui fait vibrer nos tympans. Ce train nous rappelle que, derrière les hautes montagnes derrière Rio de Janeiro, il y a les grandes mines de fer et charbon. Dommage que nous n’avons pas le temps d’aller voir ces régions.

Encore quelque chose qui nous indique que nous sommes de l’autre côté de l’equateur et que les saisons marchent à l’inverse: depuis hier, 8 mars, la population est de nouveau vaccinée contre la grippe porcine et le gouvernement demande que les gens se fassent vacciner (ici l’automne arrive bientôt).
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  • : le voyage à travers le Brésil du sud et le Paraguay de Rolf et (pour fuir le froid et la neige en Suisse)
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